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L'information et le savoir sont des concepts liés et sont confrontés aux mêmes enjeux concernant l'IA.

L’information et le savoir au temps de l’IA

Avec l’avènement de l’intelligence artificielle (IA), l’information et le savoir ont pris une nouvelle dimension. Cependant, cette nouvelle façon d’apprendre et de comprendre l’information peut poser de nouveaux défis. Quels enjeux sont alors attendus concernant l’information et le savoir au temps de l’IA ?

Peut-on affirmer que l'information et le savoir sont liés ?

L’information

L’information, tout d’abord, est un ensemble de données, de faits ou de connaissances brutes. Par données, on entend des faits et chiffres bruts concernant des personnes, des lieux etc. Ces derniers étant exprimés sous forme de chiffres, de lettres ou de symboles. Elle peut être obtenue à partir de différentes sources telles que les médias, les livres, les recherches en ligne ou encore autrui.  

Le savoir

Le savoir, en revanche, est la compréhension ou la connaissance acquise par l’expérience, l’apprentissage ou la réflexion. Il est le résultat de l’assimilation, de la compréhension et de l’interprétation de l’information. 

C’est alors une connaissance plus profonde et plus globale qui peut être utilisée dans une variété de situations. Elle est également plus durable que l’information. Elle peut de plus, être appliquée à des situations futures, contrairement à l’information qui est plutôt dans l’instantanéité.  

Le savoir est donc surtout le fruit d’une réflexion par rapport aux informations analysées. 

Comme le disent d’ailleurs Paul David et Dominique Foray,

« L’information est un ensemble de données, structurées et formatées, mais inertes et inactives tant qu’elles ne sont pas utilisées par ceux qui ont la connaissance pour les interpréter et les manipuler ».

Et à l’heure du numérique?

Mais le manque de contrôle de l’information circulant sur internet, la défiance d’une partie de la population à l’égard du pouvoir ou des médias traditionnels de masse peuvent accélérer la diffusion de fake news.  

Pour éviter la désinformation accélérée par le numérique, chacun doit augmenter sa vigilance sur la source, l’auteur, la date. Sinon, c’est toute la connaissance et le savoir que possède un individu qui seront complètement altérés par des informations non vérifiées.  

Et cela l’empêchera d’ailleurs d’interpréter ce qu’il voit, en prenant le temps d’y réfléchir et de se détacher des potentielles idées subjectives influant l’information.

Il est évident qu’aujourd’hui, l’information est surtout diffusée ou retenue à travers internet. Le tout numérique floute la frontière entre le savoir et l’information. L’on pense en effet savoir quelque chose alors que généralement, l’information a juste été survolée. 

La numérisation a conduit à une offre considérable, voire infinie, d’informations. Des sources multiples s’ajoutent aux médias traditionnels. Comme des médias numériques, des sites d’information, des wikis, des blogs, des forums, des serveurs partagés, des réseaux sociaux…

Chaque individu peut alors désormais produire de l’information, la recevoir et la commenter. Peu importe son niveau social ou d’études, son âge ou ses connaissances et expériences personnelles.


L'IA et l'intelligence humaine : quel nouveau rôle jouent-ils dans l'information et le savoir ?

L’IA et l’IH : plusieurs différences

L’intelligence humaine et l’intelligence artificielle (IA) sont deux formes d’intelligence qui présentent néanmoins des différences importantes.  

L’intelligence humaine est naturelle et est le résultat de la complexité du cerveau humain. Elle est capable d’apprendre de manière autonome en se basant sur des expériences passées et de nouvelles informations. Mais également de prendre des décisions basées sur un raisonnement complexe, l’expérience, la créativité, les émotions et les valeurs personnelles. L’intelligence humaine s’adapte aussi plus facilement à des situations inconnues et trouve des solutions créatives à des problèmes nouveaux.

 L’Intelligence artificielle, quant à elle, est une forme d’intelligence créée par l’homme, utilisant des algorithmes et des modèles de machine learning.  

L’un des inventeurs de la notion d’intelligence artificielle dans les années 1950, Marvin Lee Minsky, la définit comme

« La construction de programmes informatiques qui s’adonnent à des tâches qui sont, pour l’instant, accomplies de façon plus satisfaisante par des êtres humains. Elles demandent des processus mentaux de haut niveau tels que : l’apprentissage perceptuel, l’organisation de la mémoire et le raisonnement. » 

Contrairement à l’intelligence humaine, l’IA apprend à partir de données et de modèles préprogrammés et prend des décisions basées sur des algorithmes préprogrammés. Elle ne tient pas compte de facteurs tels que les émotions ou les valeurs. 

L’IA, est également limitée par son programme et ne peut pas s’adapter à des situations imprévues sans une intervention humaine.

L’utilisation de l’IA dans l’information et le savoir

L’IA joue cependant un rôle important dans l’information et le savoir. Notamment en raison de sa capacité à traiter de grandes quantités de données et à fournir des informations et des connaissances précises et pertinentes. 

La recherche progresse rapidement, que ce soit en traitement informatique et fouille des données de masse, en termes d’algorithmes, ou encore en traitement automatique des langues et génération automatique de texte.  

L’IA peut également analyser de grandes quantités de données en peu de temps pour détecter des tendances et des modèles afin de mieux comprendre les informations et d’obtenir des connaissances plus approfondies. Elle peut aussi être utilisée pour effectuer des recherches en ligne plus efficaces et plus précises ou à trier et à organiser les informations en fonction de leur pertinence. 

Concernant l’apprentissage, l’IA peut être utilisée pour le personnaliser en ligne en fonction des besoins individuels des apprenants. Elle peut également être utilisée pour fournir des commentaires et des évaluations précises pour aider les apprenants à améliorer leurs compétences.  

Les techniques s’améliorent sans cesse, et des nouveaux programmes se développent en permanence. Mais est-ce réellement pour la bonne cause ? 

Le cas de ChatGPT

ChatGPT est l’exemple emblématique récent et populaire de programme d’IA développé qui influence l’information et donc le savoir. Même si très performant, ChatGPT n’est pas infaillible. En effet, l’intelligence artificielle peut proposer des fake news, des informations venant de sources non-vérifiées ou datant de plusieurs années. C’est donc pour cela qu’il faut garder un certain recul vis-à-vis des informations données par le programme. 

Cette nouvelle capacité à se baser uniquement sur des informations données simplement et rapidement rendra obsolète notre capacité de réflexion et notre pensée stratégique. Mais également notre volonté et notre curiosité. Car pourquoi réfléchir quand une intelligence artificielle peut nous offrir en quelques secondes la meilleure solution possible à un problème ? En tant qu’apprenant, quel est l’intérêt de travailler, se former ou faire ses devoirs quand un robot le fait en quelques secondes ?  

Ce sont alors ces limites qui seront sûrement au cœur des nouvelles problématiques concernant l’apprentissage numérique dans les années à venir.

TeamGether : pourquoi le choix de l’intelligence humaine

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TeamGether est très facilement et rapidement paramétrable sous forme de parcours apprenants. Il fonctionne en arbres décisionnels ou workflows, créés par des collaborateurs, pour les collaborateurs. TeamGether est très pratico-pratique, sans avoir à s’éduquer sur des corpus de données énormes.

Le collaborateur n’a pas besoin de formuler précisément ce qu’il recherche. TeamGether joue le rôle du collègue qui explique comment réaliser concrètement une action. 

Par exemple pour : 

  • Retrouver un décompte de congés dans le nouveau système d’information RH 
  • Faire une demande d’achat car cela peut être une action effectuée rarement 
  • Ou encore, s’assurer que les collaborateurs savent formuler un feedback et passent à l’action dans leur quotidien.

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